3 Arguments utilisés par les opposants au projet de loi 64

Dans cet article nous allons survoler ensemble les trois arguments les plus utilisés par le groupe ‘’Tous Contre Un registre Québécois Des Armes A feu et le lobby des armes à feu pour appuyer leurs opposition au projet de loi-64 OU pour discréditer le registre québécois d’immatriculation des armes d’épaules.

 

1- Il est inutile d’enregistrer les armes d’épaules (armes sans restriction : fusils de chasse et carabines) parce que les armes à autorisation (utilisation) restreinte et prohibées continuent d’être enregistrées;

 

Toute une contradiction. D’un côté, ils disent que le registre est inutile, de l’autre côté, ils disent que le registre de la GRC est suffisant, tout en disant que l’échec de ce registre même a fait sa preuve.

 

Pourquoi ne pas continuer de les enregistrer? Les armes d’épaules ne sont pas des armes à feu ou quoi?

 

Les contribuables ont élu un gouvernement majoritaire pour aller de l’avant dans la mise en place du registre.

 

Les mêmes québécois et canadiens ont sanctionné l’ancien gouvernement de Stephen Harper et les conservateurs, en les chassant du pouvoir, suite à l’abolition d’une partie du registre.

 

Celui des armes d’épaule et particulièrement avec l’adoption du projet de loi c-42.

 

Ce qui facilite le transport et fait perdre tout contrôle des armes prohibées et à autorisation restreinte.

 

«Avec l’adoption du projet de loi C-42 et l’ajout de l’AT comme condition au permis pour faciliter la circulation des armes à utilisation restreintes et prohibées, les loups solitaires peuvent se regrouper en meutes pour faire des hurlements plus spectaculaires!»

 

 

 

2- Plusieurs Québécois, propriétaires ou non d’armes à feu, sont défavorables à l’implantation d’un registre québécois des armes d’épaule;

 

L’ex-députée de la CAQ (En cette journée de Pâques, que les québécois pardonnent à son chef François Legault car il ne sait qu’est-ce qu’il fait même en cet instant.), Mme  Sylvie Roy, qui maintenant siège comme indépendante a parrainé la pétition de 58 555 signataires du groupe « tous contre un registre québécois des armes à feu» et l’a déposé, mercredi dernier à l’assemblée nationale du Québec dont la commission parlementaire a commencé ses consultations publiques sur le projet de loi-64.

 

Deux choses importantes à savoir à propos des pétions

 1- Il n’y a pas d’âge minimal pour signer la pétition: Peut-on savoir combien d’enfants ont-ils signé cette pétition? Il est immoral de faire signer des mineurs.

2-Deux autres pétitions différentes circulent présentement:

 

  • La première pétition est pour reclasser (déréglementer) les carabines AR-15 de autorisation restreinte à sans restriction,
  • la seconde est pour augmenter la capacité du chargeur de 10 à 30 balles. (L’abrogation de la prohibition).

 

3- le désastre financier du défunt registre canadien des armes d’épaule;

 

Personne ne s’est penché réellement pour comprendre pourquoi le programme canadien des armes à feu a coûté deux milliards de dollars.

 

Cette faramineuse somme est-elle attribuable au registre des armes de chasse seulement ou comprend telle le registre des armes prohibées et le registre  des armes à autorisation restreintes?

 

Est-ce que cette somme corresponde à tout le programme ou seulement au registre des armes longues?

 

Savez-vous pourquoi le programme a coûté autant d’argent?

 

C’est parce que l’administration de ce programme a été confié aux opposants même de ce programme qui ont essayé, tant bien que mal, à le discréditer en utilisant l’argent du programme comme une petite caisse de dépense.

 

Il a été confié à l’Alberta qui  a contesté devant des tribunaux cette loi pendant de longues années et qui a coûté des sommes faramineuses jamais dévoilées.

 

Le gouvernement du Québec promet un contrôle rigoureux des dépenses du registre afin qu’il n’y ait pas de dépassement comme c’était le cas au fédéral.

 

Si, en plus, il amende le projet de loi-64 de telle sorte que ces trois expression :

  • Voir différemment: c’est voir le registre québécois comme une source de revenu et non gouffre financier. Le voir comme un outil créateur de valeur pour les contribuables québécois. Un outil de gestion et de contrôle des mouvements d’inventaires des armes à feu.

 

  • Faire différemment: dans le contexte économique actuel, confier l’administration du nouveau registre québécois à une société d’état comme la SAAQ (société des assurances automobiles du Québec) en qui les québécois voient quelque chose de rassurant et qu’ils approuvent.

 

  • Faire différemment, c’est aussi, prévoir une taxe de mutation sur chaque transfert d’armes à feu et d’acquitter les coûts des certificats d’immatriculation toute classe d’arme confondue, tout comme les propriétaires de maisons et de véhicules qui paient et leurs taxes de mutation, taxes scolaires et municipales (pour leurs maison) et qui paie la TVQ et les plaques d’immatriculation pour leurs véhicules. Pourquoi c’est les contribuables qui doivent payer pour nos possessions… d’armes?

 

  • Être différent: c’est de mettre un projet de loi qui servira l’intérêt de l’ensemble des contribuables québécois et de tirer profit de cette industrie pour financer des programmes comme la santé, la prévention et l’éducation.

Ces trois couleurs doivent caractériser cet amendement pour que toute la société profite équitablement.

 

L’analyse de tous les arguments mène à plusieurs constats mais à une seule conclusion : Un registre!